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7 août 2012 2 07 /08 /août /2012 21:58

 

Edition Spéciale n° 045

 

Les pages de l'Edition Spéciale sont des hors-série de

 

« L'Encyclopédie absurde de la Bicyclette *».

 

LE COL

DE PEGUERE (09)

 

****************

 

Aujourd'hui mardi 7 août,

Fiori Buzigatti nous a invité à prendre le TER* à Foix pour 100 kms,

par les cols du Port de l'Hers et,

 pour enfoncer le clou, celui de Péguère.

En fait, ce n'est pas un TER* que nous avons pris,

  mais un train à crémaillère,

si je peux me permettre cette pointe d'humour.

Gruet-Mettre-une-dent.jpg

Fiori Buzigatti, le carrossier qui aime les bosses, dans le col de Péguère.

(dessiné par Jean-Michel Gruet , avec son aimable autorisation)

 

Dans la montée du Péguère,

beaucoup parmi nous sont restés cloués sur place.

Quant aux autres, on ne peut pas dire

que leur vitesse de pointe était terrible.

 

Aujourd'hui, il valait mieux faire ce TER*

avec un vélo ayant une technologie de pointe

plutôt qu'avec un vieux clou.

 

Punaise, c'était dur !

Nous étions de retour à Foix à l'heure de pointe,

et on a failli heurter un piéton qui traversait dans les clous.

 

 

*****************

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Pour consulter la dernière page déposée de

L'Encyclopédie absurde de la Bicyclette

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commentaires

C
La logistique de Fiori était parfaite en nous donnant rendez vous à la gare de Foix pour un départ à 8 heures de cette fameuse sortie d'une centaine de kilomètres,avec dans toutes les têtes"voir le<br /> Péguére et mourir".<br /> Au départ nous sommes 16 cyclos sous la houlette de l'organisateur,qui tient à ce que tout le monde reste groupé jusqu'au pied des cols.<br /> Nous roulons en direction de Tarascon relativement groupé et après quelques"rouméguades" de Polo l'Espagnol nous arrivons au pied du col du Port de l'Hers.<br /> Un coup d'oeil furtif sur une pancarte nous indiquant 11,5 kms d'ascension.<br /> Aussitôt le cyclo du CPRS accélère et nous prend 50 mètres(ou il est costaud,ou c'est de l'esbroufe);Je monte à son niveau,suivi de Bernard et de Claude Ma.<br /> Rapidement la sélection s'opère pour le maillot du meilleur grimpeur.<br /> Bernard décroche la 1 ére place suivi de Claude Ma.à 30 secondes et Claudius Mi.étant à 30 secondes plus loin.<br /> Mais ou est donc le cyclo du CPRS? Dans les choux complet,car en mettant le feu au début de l'escalade,il a oublié qu'au PCC,il ya des costauds à ne surtout pas énerver(l'honneur du club<br /> organisateur était en jeu).<br /> Consignes de Fiori:on s'attend en haut du col.<br /> En regardant les parapentistes s'entraîner au décollage,nous scrutons l'arrivée prochaine et en toute logique arrive Marco en 4 éme position suivi un par un du reste des cyclos avec un Marcel qui<br /> assure sans trop d'entraînement,nous avouantêtre à la limite des crampes(cela va lui être fatal pour le reste de l'étape).<br /> Les 16 cyclos regroupés en haut du col,nous demandons à un touriste Hollandais de nous faire la photo souvenir avec l'appareil de Marcellou.<br /> Merci mesdames et messieurs les campings-caristes pour les feuilles de journaux afin de ne pas nous refroidir dans la descente vers Massat.<br /> L'inquiétude et l'interrogation devient de plus en plus palpable dans le groupe,quand à la découverte du fameux"mur de Péguére".<br /> Massat,direction le col de Port .<br /> Nous roulons groupé et en faisant le tempo,Pierrot la boulange,me demande de lever un peu;Patrick n'a pas pu suivre et il monte à son train.<br /> La trouille de l'inconnu nous submerge,quand d'un seul coup,Polo la roumégue nous annonce"c'est à gauche les gars,on se retrouve plus tard".<br /> Un panneau indique ascension 3,600 kms,pente maxi 18%.<br /> ça y est les dés sont jetés;vite tout à gauche.<br /> C'est quoi ce truc!!!!!!c'est l'enfer!!!!!!!!!<br /> Mon objectif est de grimper le Péguére sans poser pied à terre.<br /> Bernard part en costaud devant avec son 30x29 et surprise après 500 mètres d'ascension,il est arrêté sur le bord pour faire redescendre le rythme cardiaque;en passant à sa hauteur je lui crie"allez<br /> Bernard,courage",et l'on apprendra plus tard qu'il n'avait pas trouvé le bon tempo et en plus avec un nouveau vélo qu'il essayait,il avait du s'arréter une seconde fois.<br /> Les 2 premiers kilomètres sont franchis et Claude Ma. accélère avec Pierrot la boulange(il en avait gardé le bougre dans les autres cols),je suis dans l'inconnu quand à la fin de l'ascension,je<br /> reste à 160/165 pulsations car je veux arriver au bout sans poser pied à terre,pensant que les deux de devant,prenaient le risque de ne pas tenir.<br /> Tout en grimpant,je vois une pancarte indiquant passage 12 %;Ouf!je peux récupérer et je monte les dents,mais ce fût de courte durée.<br /> Enfin l'arrivée en haut du col de Péguére.<br /> Je fais troisième,mais surtout gagnant de l'avoir fait.<br /> Sur le plateau en haut du col,je mouline pour drainer l'acide lactique engorgeant mes cuisses lors de l'ascension,car je pense à la descente après la pause et au panneau de l'arrivée à Foix.<br /> Un par un les copains du PCC arrivent et l'on peut constater que si nous avons été juste le quart à ne pas poser pied à terre,les autres aussi(malgré les arrêts effectués)sont aussi valeureux que<br /> nous de l'avoir escaladé.<br /> Malheureusement Marcellou et Gilbert n'ont pas pu tout monter en raison de crampes.<br /> Pause repas avec la connaissance d'un coursier Belge qui a pu goûter à l'apéro des cyclo du PCC.<br /> Repas terminé,photo souvenir faite du col,descente sur Foix,et là je sais que Marco ne sans laisse pas compter,donc il faut que je fasse la descente avec lui,malgré le cyclo du CPRS,qui a voulu<br /> s'accrocher,mais a vite lâcher prise.<br /> Arrivé sur le plat nous attendons le peloton,mais en pensant au panneau de Foix.<br /> Regroupement,et au loin on aperçoit le coursier Belge.<br /> Allez les gars,on va le rattraper.<br /> Je monte le tempo pour éviter que personne ne sorte pour me faire le panneau qui tout compte fait était assez loin mais quand même gagné.<br /> Beaucoup promettent de ne pas revenir,mais maintenant que l'on connait l'enfer du Péguére,je suis sur que l'on reviendra pour le dompter.<br /> <br /> Claudius Mi.
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É
<br /> <br /> Bonjour Claudius,<br /> <br /> <br /> Tu as tout dit, ou presque.<br /> <br /> <br /> Sais-tu que La Dépêche du Midi cherche un pigiste pour ses pages de sport ?<br /> <br /> <br /> <br />
A
Et oui, nous étions 16 vaillants (ou givrés)<br /> après avoir franchi le "Port de l'Hers"<br /> à braver le fameux "mûr de Péguère":<br /> sans "pointe" d'humour, ce fut vraiment le "clou" de la journée.<br /> J'avais écrit: on le fera "cool",<br /> on l'a fait "coule la sueur".<br /> Heureusement, après avoir vaincu le mûr de la "mort"<br /> Fiori avait prévu une excellente eau de "vie"<br /> Bref, une journée mémorable...inoubliable.<br /> Un grand merci à Paulette et à Fiori.
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É
<br /> <br /> Là, Auguste, tu me cloues le bec !<br /> <br /> <br /> Ceci dit, si les coureurs du Tour de France avaient monté le Péguère à cheval,<br /> <br /> <br /> ils ne risquaient rien, car c'est le seul véhicule dans lequel on puisse planter des clous.<br /> <br /> <br /> Et nous, on aurait pas fait le Mur de Péguère. <br /> <br /> <br /> <br />
M
Paix et guerre<br /> Après avoir franchi en paix le col de Porte , nos vaillants soldats sont entrés en guerre dans le suivant . Quand certains franchissent le sommet en cabrant fiérement leurs montures , d'autres<br /> rejoignent les fantassins en mettant pied a terre . Deux soldats ont du rejoindre la brigade motorisée encadrée par l'officier de service: Fiori au volant de son véhicule de liaison au nom de code<br /> : S-Max . Enfin tous ont partagé le verre de la victoire en réécrivant l'histoire avec un sarrazin flamand de passage trop heureux de trinquer accompagné de tous c es braves avec une boisson de<br /> couleur jaune a 18% d'alcool : les pourcentages se suivent et se ressemblent ..................
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É
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Claude,<br /> <br /> <br /> Je vois que le normand que tu es, a pris rapidement l'accent du pays<br /> <br /> <br /> parce que tu prononces le col de Port : «PorTE»<br /> <br /> <br /> Et à propos des «fantassins» qui ont rejoint à pied<br /> <br /> <br /> le camp de base situé en haut du Mur de Péguère,<br /> <br /> <br /> comme m'a écrit par courriel SM, un copain<br /> <br /> <br /> qui n'ose pas faire de commentaire sur ce blog de peur d'un retour de clavier :<br /> <br /> <br /> «Autrefois, j'étais sportif, je faisais du vélo,<br /> <br /> <br />  je montais les côtes sans<br /> problème.<br /> <br /> <br /> Maintenant, je les descends :<br /> <br /> <br /> Côtes du Rhône, Côtes de Blaye, Côtes du Ventoux,<br /> <br /> <br /> Côtes de Beaune, Côtes de Provence... ! »<br /> <br /> <br /> Et on l'a bien vérifié encore hier !<br /> <br /> <br /> <br />
C
Dans ce P.C.C.il y a des organisateurs qui savent mettre les adhérents dans des situations extrémes auquel on aurait même pas pensé:escalader le col du Péguere avec des passages à 18 %(pure<br /> folie),et pourtant on la fait(merci Fiori)qui de surcroit nous a permis de rencontrer un belge puis des espagnols qui aprés avoir gravi le monstre font la photo souvenir du panneau tapissé à son<br /> pied des quelques clous laissés par Cadel Evans.
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É
<br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bonjour Claudius,<br /> <br /> <br /> «tapissé de clous au pied du panneau...»<br /> <br /> <br /> N'as tu pas fait une faute de syntaxe ? Ce n'est pas plutôt :<br /> <br /> <br /> t'as pissé partout au pied du panneau avant la photo ?<br /> <br /> <br /> <br />